Mise en ligne le 13 septembre 2013

Ci-dessus : le plan de Saint-Aspais par Desquinemare (1740) inclus dans celui de la seigneurie de Vaux-Villars, montrant son implantation médiévale

Sylvain Kerspern - dhistoire-et-dart.com

Sur les traces du Melun médiéval

Par-delà les destructions malheureusement nombreuses, étant donné le caractère stratégique de son site, Melun garde en son sein des traces sensibles de ce que l’on appelle le Moyen-Âge; au point que l’on peut encore dire que son centre a été dessiné alors. Ceci dit, pour en tirer les meilleurs enseignements, il faut s’entendre sur ce qu’est le Moyen-Age.
Cette appellation, péjorative, situe la période (“âge au milieu”) entre l’Antiquité et la Renaissance, qui prétendait retrouver par-delà les temps obscurs (“gothiques”, disaient les Italiens) le lustre des Anciens, couronné par la fois chrétienne. Si on a depuis largement relativisé cette perception des faits, on a conservé ce nom, dont les contours, notamment chronologiques, restent flous. Retournons aux sources : lesdits Italiens, ce sont Boccace ou Pétrarque, par exemple; Giotto est leur héraut en peinture: la Renaissance commence donc autour de 1300.
Notre parcours évoquera donc les Francs et leurs successeurs, jusqu’aux premiers Capétiens sans aller jusqu’aux Valois...

Parcours historiques - Autour de Melun
Table générale


Parcours
Seul (1h30) ou en groupe (2h)

- Depuis l’office du Tourisme, vers la place Saint-Jean, pour les Fortifications (13) de Philippe Auguste et l’implantation des Mérovingiens sur le site de Saint-Liesne (16) et de la rue Gaulard;
- prendre la rue René-Pouteau, passer la rue Gui-Baudouin (limite Est de Melun avant les fortifications), et remonter la rue Saint-Aspais vers l’église pour évoquer la paroisse et son essor dans les premiers siècles du deuxième millénaire, les activités artisanales et commerciales du quartier (24); et saint Louis et son cilice;
- remonter la rue du Miroir (tour de guet), évocation de l’abbaye de Saint-Père (21) au faubourg Saint-Barthélémy, de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques sur la place autrefois dite du Martroi (23);
- descendre la place Jacques-Amyot vers les rues Vaugrain et du Lin, et le carrefour avec la rue du Presbytère (maison ancienne à l’angle et tracé en arc-de-cercle de la rue); rejoindre la rive droite de l’Île par le pont Jeanne-d’Arc, ayant remplacé le pont-aux-fruits/Saint-Aspais (26);
- poursuivre vers les monumentales statues de Michel Lévy figurant Héloïse et Abélard, devant la Médiathèque l’Astrolabe (5bis), site de l’ancien château (5),
- suivre la rue du château, croiser la rue du Bac, en relation avec les coches d’eau (3);
- continuer vers le prieuré Saint-Sauveur, sa façade et les ruines de la nef et du choeur (2);
- descendre vers la Seine et la Poterne Saint-Sauveur sur le quai de la Reine Blanche pour un point sur les moulins (6);
- longer la rive et les restes de fortications de l’île (évocation du quartier Saint-Ambroise au sud) en passant sous le pont Leclerc ayant remplacé le médiéval pont-aux-Moulins (7);
- rejoindre par l’escalier Notre-Dame (passé épiscopal, refondation par Robert le Pieux...) (10).

Sylvain Kerspern, Melun, 2011-2013

Maquette des fouilles du site de l’église Saint-Liesne ayant révélé des sépultures mérovingiennes en nombre (Melun, Service archéologique)

Vue de la rive Saint-Ambroise et du pont-aux-moulins depuis l’Île au XIXè siècle par Henri Fréchon (1863-1925) à partir des dessins de Decourbe (Melun, musée)
Ses aquarelles cherchent à faire revivre le Melun ancien, particulièrement celui médiéval.
Courriels : dhistoire_et_dart@yahoo.fr - sylvainkerspern@hotmail.fr.
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