N° 54 - Janvier 2016 Bonjour, Belle année 2016! Pour dhistoire-et-dart.com, je souhaiterais qu'elle permette d'avancer sur le catalogue de l'oeuvre de Jacques Stella : au rythme actuel, je serais centenaire avant de l'avoir terminé! Je vais, dans un premier temps, mettre en ligne les oeuvres datées, comme un fil rouge facilitant la perception de son art, dans son processus évolutif. Cela commence avec celles des années 1626-1627. Il y a un an, je publiais une étude sur une peinture de Jacques Stella sur lapis-lazuli. L'histoire se répétant, une oeuvre comparable assortie d'un dessin viennent étoffer le corpus romain, éclairer sa singularité comme celle de l'artiste. Bonne lecture! Sylvain Kerspern Précédente lettre d’information : n°53, décembre 2015

De pierres et d’art III

Jacques Stella, tradition et innovation, répétition et variation en points de Fuite J'ai été sollicité il y a quelques années par un collectionneur à propos d'une peinture sur lapis-lazuli, dans laquelle j'ai immédiatement décelé la main de Jacques Stella. Elle avait pour particularité de témoigner du travail du peintre sur ce genre de support tôt dans sa carrière italienne. Sujet, matériau et technique m'ont ensuite conduit à identifier une autre peinture en renouvelant profondément le propos, marquant par ailleurs une évolution nette dans la maturation de son style. Coup sur coup, une autre version peinte et une proposition dessinée ont reparu, qui me conduisent à reprendre, une troisième fois, l'étude de cette veine particulière, développée apparemment en Italie mais qui dit déjà beaucoup de la personnalité artistique du peintre. - Lire la suite Mise en ligne le 10 janvier 2016

Catalogue Jacques Stella

Affirmation des ambitions romaines - 2 (1626-1627) Ces deux années sont moins fournies que les précédentes en témoignages datés mais elle renferment deux des peintures les plus précieuses pour la compréhension des recherches de Stella durant la première partie du séjour romain, dans le sillage de Vouet avant que celui-ci ne retourne en France. La Sainte Cécile de Rennes et l'Assomption de Nantes montrent en effet deux des voies qu'il explore selon les supports et les formats, entre maniérisme « précieux » et « classicisme » bolonais - se greffant sur l'art réformé toscan des Passignano ou Matteo Rosselli. La première atteste aussi des liens maintenus avec Florence, puisque le contexte médicéen est incontestable; la seconde, elle, amène Stella à se confronter au grand format, au retable, apparemment pour la première fois, et assez loin des bases romaines. - Lire la suite Mise en ligne le 10 janvier 2016

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