N° 70 - Octobre 2017

Bonjour,

À l'attribution que j'ai faite du tableau de Condé-en-Brie au jeune Charles Le Brun, Moana Weil-Curiel a proposé une alternative en faveur de Michel Corneille. J'aurais pu m'en tenir à ce que j'ai déjà avancé dans deux études successives - avec la découverte d'une esquisse préparatoire - mais c'était l'occasion d'illustrer concrètement ce que j'affirmais dans un autre article mis en ligne le mois dernier. Voici donc ma réponse.

Le rapport au réel d'une image est central dans le cas des vedute, le paysage proposé devant évoquer un lieu précis. Pour autant, cela n'empêche pas les artistes, cédant au pittoresque, d'y instiller une certaine fantaisie. L'un des plus grands en la matière, Israël Silvestre, n'échappe pas, si j'ose dire, à cette règle. Néanmoins, en une entreprise au moins, il a mené le plus loin possible la quête, sinon de la vérité, du moins du vraisemblable. Ce fut pour Vaux et Foucquet.

Bonne lecture!

Sylvain Kerspern

Précédente lettre d’information : n°69, septembre 2017
Table du site

L'adoration des bergers de Condé-en-Brie :


Charles Le Brun à 20 ans
ou Michel Corneille vers 40?

Après avoir mis en ligne l'article de Moana Weil-Curiel sur le tableau de Condé-en-Brie remettant en cause celui dans lequel j'ai soutenu une attribution à Charles Le Brun, Didier Rykner m'a contacté en m'assurant de la possibilité d'un droit de réponse. Après l'avoir lu attentivement, il m'a semblé utile, en effet, d'apporter un certain nombre de précisions sur les informations données et les jugements portés tout à la fois sur mon article et sur mon travail en général et d'aborder ce qui fait la pertinence d'une attribution. Les contraintes de mise en page de La Tribune de l'art ne permettant pas les confrontations qui suivent, la mise en ligne s'en fait ici. L'ouverture singulière de son article m'oblige d'abord à rectifier certains points.

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Mise en ligne : octobre 2017

L'étude critique des images appliquée aux vedute. Israël Silvestre, regards sur Vaux

Jean de la Fontaine attachait un grand prix aux estampes qu’Israël Silvestre avait consacrées à Vaux-le-Vicomte. S’il écrivit à sa femme le 12 septembre 1663 : “je n’ai rien dit de Vaux que sur des mémoires”, cet aveu répondait à l’ignorance en matière d’architecture dont il venait de témoigner pour Richelieu et ne concerne que le château proprement dit. L’usage fait par la suite et jusqu’à ce jour de cette remarquable documentation iconographique a été fort variable. Il est vrai qu’elle pose un certain nombre de questions pouvant mettre en doute sa valeur documentaire. Différentes archives apportent des éléments de réponses afin d’en mieux juger, et de proposer une chronologie fine pour leur réalisation. Le graveur devient alors un guide des jardins... de premier plan.

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Mise en ligne : octobre 2017

Le Clos Bontemps
26 rue de Vaux
77000 MELUN
FRANCE

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Courriels : sylvainkerspern@gmail.com - sylvainkerspern@hotmail.fr

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