N° 86 - juin 2020

Bonjour,

Voici une petite livraison consacrée au temps d'Henri IV et de Marie de Médicis. L'un des articles est une conséquence quasi-immédiate de l'étude sur le tableau de Condé-Sainte-Libiaire. Au moment de la finaliser est reparue en vente une peinture incontestable de Jacob Bunel, qui m'a conduit à revenir sur son art.... et sur ledit tableau.

L'autre mise en ligne est le point d'orgue du feuilleton consacré à Nicolas Baullery. En me servant de ce que j'ai publié sur ce site, étoffé de quelques inédits, j'ai construit un parcours chronologique depuis l'artiste mentionné par van Mander en 1605 jusqu'au maître de Jacques Blanchard, son neveau.

Bonne lecture!

Sylvain Kerspern

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Table du site

Attribuer Revoir Jacob Bunel

Jacob Bunel (1558-1614), peintre d'Henri IV, collaborateur supposé de Toussaint Dubreuil, maître de Claude Vignon qui le disait le plus grand peintre de son temps, auteur de la Pentecôte des Augustins de Paris qu'aurait louée Nicolas Poussin (Pierre Monier, 1698, p. 318), reste un peintre au catalogue fantomatique, dont même certaines œuvres apparemment signées demeurent problématiques. La gravure atteste de sa réputation de portraitiste aussi bien que sa contribution, avec sa femme, au décor de la Petite Galerie du Louvre à partir de 1607. J'ai tout récemment évoqué son cas dans mon étude sur le tableau de Condé-Sainte-Libiaire. Au moment de sa rédaction, une peinture signée, proche d'une autre composition semblable remarquée il y a quelques années, est réapparue. Elle m'incite à y revenir, pour interroger l'image que l'on peut se faire d'un artiste.

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Mise en ligne en juin 2020

Attribuer Les facettes de Nicolas Baullery
4. Parcours d'un grand seigneur
L'approche de l'art de Baullery faite sur ce site visait à en retrouver les traces en tirant quelques fils laissés par les textes, agrémentés de quelques intuitions. Il faut maintenant chercher à donner à ses multiples facettes une cohérence en articulant la chronologie. Je demeure réservé sur le cas du tableau montrant Marie de Médicis au bras de Ferdinand son père de Cherbourg qui, pour moi, est problématique. Je tiens à remercier Paola Bassani Pacht et Vladimir Nestorov, dont les stimulantes propositions et discussions m'ont permis d'en approfondir le parcours.

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Mise en ligne en juin 2020

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