Mise en ligne le 29 mars 2016

Ci-dessus : le plan de Saint-Aspais par Desquinemare (1740) inclus dans celui de la seigneurie de Vaux-Villars, avec suggestion des vagues de son évolution jusqu'en 1600. Les traits pleins sont très vraisemblables; les pointillés, extrapolation plausibles.

Sylvain Kerspern - dhistoire-et-dart.com

Saint-Aspais aux temps médiévaux et renaissants

L'église Saint-Aspais est certainement l'un des monuments phares de la ville, et l'un des plus insolites en France, notamment par son plan et son goût de l'ornement. Il manifeste l'essor d'une paroisse particulièrement sensible de l'an 1000 jusqu'à la Renaissance, malgré la Peste et la Guerre de Cent ans.

Notre parcours cherchera les traces laissées dans son paysage urbain susceptibles de fournir les raisons de ce développement propre, avec pour point d'orgue la visite du bâtiment qui lui a donné son nom.

Parcours historiques - Autour de Melun
Table générale

Ci-contre : les indications du tissu urbain de Saint-Aspais dans ce plan du XVIIIè siècle, qui n'a guère changé depuis, laisse percevoir le déploiement progressif du quartier sur la rive droite de la Seine. En vert clair, le noyau initial, au sommet duquel s'installe, au XIè siècle, l'église ayant précédé celle existante; en bleu, ce qui devait préexister aux fortifications de Philippe-Auguste (vers 1210); entre les deux, les accroissements intermédiaires.


Parcours
Seul (1h30) ou en groupe (2h)

- Depuis l’office du Tourisme, vers la place Saint-Jean, pour les Fortifications (13) de Philippe Auguste;
- descendre le boulevard Gambetta vers la Seine jusqu'aux restes du mur d'enceinte, traverser le passage vers les rues Gui-Baudouin (limite Est de Melun avant les fortifications) et Eugène Briais, remonter celle-ci vers la rue des Potiers/de la Pescherie, et la suivre;
- traverser la rue Saint-Aspais et se rendre proche le site du Pont-aux-Fruits/Saint-Aspais (26) et la maison ancienne au carrefour de la rue du Presbytère (en remarquant le tracé en arc-de-cercle de la rue);
- suivre la rue au Lin vers la rue Vaugrain, puis remonter par la place Jacques-Amyot pour évoquer la paroisse et son essor dans les premiers siècles du deuxième millénaire, les activités artisanales et commerciales du quartier (24);
- remonter la rue du Miroir (tour de guet), évocation de l’abbaye de Saint-Père (21) au faubourg Saint-Barthélémy, de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques sur la place autrefois dite du Martroi (23);
- rejoindre l'église Saint-Aspais (25) pour évoquer le monument, son décor et saint Louis et son cilice.

Sylvain Kerspern, Melun, 2016


Noël Bellemare (peintre) et Jean Chatelain (verrier), Noli me tangere, lancette du choeur, église Saint-Aspais
Courriels : sylvainkerspern@gmail.com - sylvainkerspern@hotmail.fr.
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